Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Petites calomnies entre amis
Petites calomnies entre amis
Archives
14 septembre 2012

Chers lecteurs, vous ne m'entendez pas souvent

Chers lecteurs, vous ne m'entendez pas souvent dire ça, donc profitez-en : tout va bien. Bon, je suis tout de même oligée de mettre une nuance : presque tout va bien. En effet, j'ai un souci au pied, du coup, j'ai du mal à marcher (car j'ai mal en marchant) et dimanche, j'irai peut-être aux urgences en urgence si ça empire. Pour l'instant, je supporte et ça ne m'empêche pas de penser sur mon vélo (moyen de locomotion intéressant dans la mesure où il ne demande pas de poser le pied par terre) que tout va bien.

Déjà, Nym va bien. Elle a vu un vétérinaire pour la première fois de son existence, pour ses vaccins, et il a trouvé qu'elle pétait le feu. Il n'a pas trouvé de trace de son coryza (genre je suis une grosse menteuse) et ne lui a pas prescrit de nouveaux antibio. Juste des antiinflammatoires au ca où. Pour l'instant, elle ne tousse plus (mais ça peut toujours revenir, à mon avis). Il lui a donné trois mois. J'ai des doutes, si elle avait bien environ sept semaines quand on l'a eue, ça lui ferait seulement deux mois et demi, à mon petit bébé chat (en train de me mordre méchamment le bras et griffer sévèrement la cuisse au moment où je vous parle). Si j'ai raison, ça signifierait qu'elle est grande, ce dont je me réjouis car j'ai toujours eu des chattes petites. Je l'imagine adute grande et mince et ça me met en joie. Pas de problème pour son premier transport en cage et le vétérinaire l'a trouvée gentille alors qu'on était persuadés qu'elle allait lui déchiqueter la main... Mais moi, je n'ai pas assisté à tout cela, c'est Apollon qui me l'a raconté. Car moi, jeudi après-midi, je travaillais.

En effet, le mercredi matin, je recevais un coup de fil catastrophé de la RH de la canf (il nous a fallu au moins cinq écoutes à Apollon et moi pour tout comprendre) qui me demandait si je pouvais travailler dès le lendemain. Moi, bien sûr, j'ai dit "oui", ayant pour principe de ne jamais refuser un emploi qui tombe du ciel (et vous verrez que ce principe me posera bien des problèmes le lendemain). Il a ainsi été convenu que je travaillerai jusqu'au 30 septembre les jeudi et vendredi après-midi, et le samedi toute la journée (ça me fait louper deux ou trois heures de cours mais c'est pas la mort du petit cheval) (et puis cet aprèm, j'avais économie du livre, alors sincèrement, j'étais tout aussi bien à la canf :p) (quoi qu'à la canf, j'ai fait une formation qui avait beaucoup à voir avec l'économie du livre). Et je me rends compte que canf, c'est comme le vélo (vélo que je n'avais d'ailleurs pas touché depuis mon départ de la canf et que j'ai donc repris), ça ne s'oublie pas.Tout revient vite, même le fonctionnement du logiciel vintage. Je suis le soutien d'une collègue en mi-temps thérapeutique (je sais pas trop ce que c'est, mais en gros pour des problèmes de santé, elle travaille pas autant que la canf aimerait), au rayon droit/économie/gestion/scolaire. Non, ce n'est pas mon trip ultime. Mais j'ai quand même échappé de peu aux disques, à la caisse ou l'accueil, alors je ne me plains pas, je suis dans les livres ! Hier, j'ai même fait des retours en jeunesse parce qu'il n'y avait pas d'arrivage et que la responsable en éco/droit (nous l'appellerons A.2 car il y a déjà une A. en polar -avec qui je travaillais, avant- et que la responsable produits éditoriaux est une troisième A.) n'était pas là. J'ai eu un topo de A.3 (la responsable du secteur, donc) et la RH m'a fait signer des tas de papiers dont j'ai à peine compris le sens (oui, c'est mal, je sais -en gros, j'ai adhéré à une mutuelle obligatoire et j'ai signé un papier au cas où je mourrais). Ensuite, la RH m'a confiée au responsable BD, B. (ancien master 2 métiers du livre), qui m'a lui même confiée à la responsable jeunesse, E. (ancienne master 2 métiers du livre). Cet aprèm, A. était là, et il y avait de l'arrivage. J'ai donc passé toute la fin de journée dans le rayon doit/éco etc., à l'exception d'une bonne heure et demi de formation e-learning d'intégration sur le thème histoire/valeur/politique de la canf. Demain, normalement,j'ai une formation sécurité. En trois mois de travail à la canf, je n'avais jamais fait ça. Je crois que l'idée, c'est plus ou moins que j'intègre la canf pour toujours. De sorte que mon CDD de quinze jours fait un peu office de période d'essai. S'il n'est pas renouvelé, je ne pourrai m'empêcher de penser qu'ils m'ont trouvée mauvaise (même si ce sera peut-être juste parce qu'ils n'auront plus besoin de personne et que moi, j'étais une bonne poire de m'être laissée embaucher pour si peu de temps sans garantie). J'ai donc plutôt la pression.

Mais au moins, j'ai les pieds dans l'étrier. Et je ne peux nier que c'est un avantage par rapport à mes camarades. Un cours sur deux dans notre formation prétend nous aider à trouver un stage, voire un job. Pour ma part, il me semble qu'il m'aurait été plus utile d'avoir un cours intitulé "savoir refuser une opportunité" plutôt que "comment rendre son CV attractif". En effet, jeudi, c'était la librairie jaune qui m'appelait. Celle que je devais rappeler fin août-début septembre, ce que je n'ai jamais fait (comme quoi, c'est un peu à moitié de la connerie quand on nous dit que si tu laisses passer ta chance, jamais l'employeur ira te courir après). Tandis que la directrice, très enthousiaste, me demandait quand c'est qu'on allait pouvoir signer la convention, j'ai dû lui dire qu'à cause de mon emploi à la canf, j'avais été contrainte d'accepter un stage chez eux. Demi-mensonge (mais demi-vérité). Ca m'a vraiment mise extrêmement mal à l'aise, comme situation. J'ai donc passé mon tour, et j'espère que quelqu'un de sympa de la promo aura le stage à ma place, si possible Apollon... qui veut absolument un stage en librairie générale, alors que la plupart de nos camarades se tâtent...

Ca, on le sait, car à pratiquement chaque cours depuis la rentrée, nous avons dû nous présenter et indiquer notre projet (à la fin, on voie bien que ça saoule tout le monde quand la présentation se résume à "Artémis, ex-master Mordor, future libraire"). Nous sommes les deux seuls qui savons exactement ce que nous voulons faire, les seuls qui se "ferment des portes".  Non, nous, on ne veut pas de l'édition, pas de la bibliothèque, et rien en dehors de Nowhereland. L'avantage de ces présentations continuelles, c'est qu'à la fin, nous connaissons tous nos parcours mutuels sur le bout des doigts. Pratique quand on est dans un friendly-master, un mini-master où tout le monde est copain. Si si, on s'envoie des mails, et tout, on s'entraide, on fait un restau mardi. Bon, le friendly-master a tout de même ses limites, parce qu'en vrai, on ne se parle pas tant que ça. Les gens sont plutôt timides. Mais je trouve que ça les rend sympathiques. Pour l'instant, l'ambiance me plaît. Et les cours aussi, plutôt. Surtout ceux sur la librairie, mais bon, les autres aussi, pour la plupart. Je ne suis pas mécontente.

J'ai peur d'être crevée, à cumuler master pro avec beaucoup d'heures et travail étudiant avec beaucoup d'heures, et de fait, je ne trouve plus le temps de rien. Mais bon, pour l'instant, je m'en accomode.

Publicité
Commentaires
C
wouhou, c'est cool tout ça :) <br /> <br /> Et bon courage pour le cumul mais tu peux le faire (je suis la spécialiste de ça et je sais qu'on peut arriver à ne pas en mourir ^^)
Petites calomnies entre amis
Publicité
Newsletter
Publicité