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Petites calomnies entre amis
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4 mai 2013

Je sais, je vous ai manqué. Mais que voulez-vous,

Je sais, je vous ai manqué. Mais que voulez-vous, en ce moment, j'ai l'impression que les blogs sont au point mort. Et j'ai une vie passionnante. Presque passionnante. C'est à dire qu'il se passe presque parfois des trucs qui sortent de l'ordinaire. Genre ce matin on a presque été coincés par une inondation dans notre cour.

Vous savez que j'habite à côté d'un canal. Eh bien toute cette semaine, il a plu sans discontinuer et notre canal, on l'a vu grossir à vue d'oeil. Jusqu'à ce que, ce matin, en voulant sortir faire des courses, on l'a retrouvé dans notre cour. Les voisins étaient tous sur le pied de guerre, avec des bottes de pluie ou les pieds nus à patauger dans la cour pleine d'eau. C'était donc raté pour les courses, et ça semblait même loupé pour aller travailler cet aprèm. On a donc appelé nos employeurs respectifs pour les prévenir qu'on risquait d'être absents faute de pouvoir sortir de chez nous. Ce qui était follement excitant. (je vous rappelle que je travaille depuis le 1er février et que je me suis assise sur tous mes samedis depuis)

Oui mais il faut plus qu'une grosse flaque pour décourager Apollon. Parce qu'Apollon, il avait peur de mourir de faim, et il avait pas envie de laisser son (pauvre) collègue fermer le rayon poisson tout seul. Alors il est allé trouver un chemin privé exceptionnellement ouvert pour pouvoir quand même accéder au tram et au supermarché. De l'euphorie, je suis passée à la désillusion. Non, on était pas coincés, on pouvait aller où on voulait, suffisait juste de faire un petit détour en passant par derrière. Je peux vous dire que j'ai fait la gueule.

Et l'histoire de la presque inondation est allée rejoindre l'histoire de la presque aventure torride avec un agent de sécu, puisque déjà, il m'avait paru plus raisonnable de stopper les ardeurs du jeune homme avant que ça aille plus loin que des bisous et étreintes volés. Non et puis j'avais pas envie qu'Apollon se fasse maraver la tronche pour être allé dire ses quatre vérités à un type qui fait trente centimètres et quarante kilos de plus et dont c'est le boulot de mettre KO des types furax. Et puis ça m'aurait fait chier d'être au coeur d'un scandale sur mon lieu de travail.

Bref, pour conclure l'aventure du canal, je pense que je ne vais pas aller travailler malgré tout. Parce que j'ai prévenu tout le monde que je ne venais pas et parce que j'ai trèèès envie d'une pause. Et après tout, si j'étais pas presque mariée à un type assez pugnace pour aller trouver un minuscule chemin épargné par le déluge, j'aurais cru sur parole mes voisins qui m'assuraient que y'avait pas moyen d'aller nulle part aujourd'hui.

Après une petite absence de quelques minutes histoire de vérifier que notre entrée était toujours bloquée par des trombes d'eau ce qui m'empêchait techniquement, et malgré toute ma bonne volonté, de me rendre au travail, je vous ramène une photo exclusive d'Artémis reporter en temps de crise. Notre rue n'a jamais aussi bien porté son nom ! (elle permet d'ailleurs d'illustrer les crues de la rivière qui la borde dans cet article wiki)

canal-dans-cour

Ce qui est bête (ou pas), c'est que c'est juste notre petit morceau de rue qui est inondé. Parce qu'on est en face du parc à côté duquel le canal passe sans être retenu par de grands murs de pierre comme ailleurs. 300 mètres plus loin, la rue est au sec. Tenez, un petit article avec des photos éloquentes pour la route, et j'arrête de parler météo.

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Commentaires
A
Eh vi, on est chanceux :p (surtout nous qui avons eu les avantages du petit évènement marrant sans les inconvénients des inondations dans notre maison)
M
Fou ça, on vit à 800m d'écarts, pas une goutte d'eau dans ma cour. raah.
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