Si le Mordor (appelons ainsi l'endroit où j'ai
Si le Mordor (appelons ainsi l'endroit où j'ai été pseudo-formée pendant un an et deux mois) m'a appris quelque chose, c'est qu'il vaut mieux calomnier anonymement que dire la vérité à prénoms réels. C'est à partir de ce constat que ce nouveau blog a vu le jour. Désormais, je le jure, je remplacerai tous les noms propres par d'autres, histoire de brouiller les pistes, et je ne mettrai plus jamais de photos qui n'aient été soigneusement bandeau-noirées. Désormais, je le jure, je serai sans pitié en toute impunité.
J'exige donc dès à présent qu'on m'appelle Diane-Chasseresse, Diane pour les intimes, Artémis pour les hellénistes. Et me voilà.
Voici Apollon-Fringant, Apollon pour les intimes, Phoebus pour les latinistes.
Et enfin, je vous présente Bastet...
… dont le principal pouvoir magique est de pouvoir faire cinq fois caca par jour. (Ah ça, je vous avais dit que ça allait calomnier sec.)
(Oui, je sais, on dirait que ces photos n'ont pas été prises à la même saison, mais le temps n'a pas de prise sur Nowhereland.)
Il y a quelques jours, j'ai été confrontée à un choix. Deux tunnels divergeaient dans les obscurs souterrains du Mordor. Un long tunnel tout noir et un petit tunnel au bout duquel on voyait briller la lumière du jour. Au dessus de ce dernier clignotait le mot "Sortie" comme une invitation. Je venais de vivre un moment désagréable. Sous prétexte de soigner une partie défaillante, on avait fouillé mes entrailles, retourné chacun de mes organes et déclaré avec dégoût que tout était pourri.
Cependant, il me semble que j'ai vécu assez de déconvenues dans ma vie pour ne pas jeter immédiatement l'ancre dans les eaux noires de la mélancolie. Quand la fatalité vous joue des tours, il ne faut pas se laisser abattre (tel la maman de Bambi), il faut savoir rebondir (tel Panpan). Je rebondis. Je vais chercher des débouchés à mes études qui ne nécessitent pas un retour au Mordor et je crée cette nouvelle plateforme d'expression, où mes propos demeureront impénétrables pour les non-initiés.
En somme, la vie continue. Différemment. Et tant mieux.