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Petites calomnies entre amis
Petites calomnies entre amis
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3 janvier 2012

Le grand génie britannique l'a dit avant moi, le

Le grand génie britannique l'a dit avant moi, le monde est un théâtre. Et dans la grande comédie amicale, j'ai écopé d'un rôle de totale composition : malgré ma phobie sociale, je suis celle qui rassemble. Au grand désespoir de mon petit ami, qui aimerait bien ne pas être mêlé à tout cela mais est bien obligé de se montrer quand l'organisatrice se trouve être sa copine, et d'autant plus quand le lieu de rendez-vous se trouve être leur appartement. Contrairement à moi, mes amis ont une vision large des relations sociales. C'est à dire que quand moi je divise mon entourage en : famille proche, amis proches, gens à utilité ponctuelle, eux divisent leur entourage entre : famille proche, famille éloignée, amis proches, amis moyennement proches, copains, bons camarades, collègues sympathiques, connaissances, gens à connaître potentiellement dans un avenir proche. Du coup, il leur est difficile, entre la réunion des cousins au troisième degré, le bal annuel de l'amicale des joueurs de pétanque, la sauterie organisée par un collègue X ou Y, de trouver le temps de réunir les amis proches éparpillés aux quatre coins de l'Olympe, parfois même hors de l'Olympe. Moi, comme ma sociabilité est réduite, dès que je veux faire quelque chose, il me faut organiser un grand rassemblement. D'où le rôle de celle qui rassemble.

La fonction d'organisatrice a cela de bon qu'elle n'a pas besoin de faire des efforts pour exister -car trouver la place pour exister est ce qui me pose généralement problème en société. Si tu es une bonne organisatrice, et je suis une bonne organisatrice, tu existes naturellement. Tu existes forcément au coeur des raprochements qui se font, car tu es à l'origine de ces rapprochements, tu es là pour tous, tu t'assures que chacun passe un bon moment, tu veilles à ce que rien ne manque. Et que les invités, finalement, profitent plus de la fête que toi qui es toujours affairée, au fond, tu t'en moques, car ton but, ce n'est pas de t'amuser mais que les autres s'amusent. Mine de, tu as le meilleur rôle : j'ai toujours préféré jouer les bonnes fées que les princesses, c'est plus gratifiant.

Vous l'aurez compris, mon Nouvel An s'est bien passé. Après pourtant des débuts qui m'ont semblé difficile puisque seulement trois invités sur les dix qui devaient venir étaient présents. D'autant plus que deux de ces trois personnes étaient mes comparses diaboliques de toujours, à savoir Tata Viovio et l'Ange Gabriel, et qu'elles étaient plus occupées à m'aider à faire de la cuisine et du rangement qu'à mettre l'ambiance. Le Grand Blond au milieu de tout ça devait se sentir bien seul. Puis sont arrivés mon Ami venu d'Orient, Celle qu'on ne nommera pas parce que son nom est déjà grec et son copain Pan, et enfin Callisto, escortée par Hermès et Aragorn. Et la fête a vraiment pu commencer.

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Chacun a eu du breuvage alcoolisé ou non dans le verre étiqueté à son nom. Chips et toasts ont commencé à circuler. Ca a été la guerre des playlists entre l'Ange Gabriel, Hermès et Callisto. Malgré cela, je ne peux pas dire qu'on ait beaucoup dansé. La plupart des gens sont restés assis la majeure partie de la soirée, changeant seulement régulièrement de voisin pour varier la conversation. Les hommes ont discuté cinéma, les filles potins, normal. On est passés aux plats principaux : cake, pizzas et sandwichs surprises. Les verres se sont à nouveau remplis, les plats sont passés de mains en mains. Quand on a proposé les premiers jeux, certains étaient déjà un peu ronds, et comme d'habitude, plus encore Tata Viovio, Hermès et moi que les autres (parce qu'on a en commun, je crois, de boire pas mal, de tenir moyennement et d'avoir l'alcool gai, donc expansif). Ca n'a pas empêché mon équipe (les "chevelus-garçons" : l'ange Gabriel, Pan, le Grand Blond et mon Ami venu d'Orient) de gagner au taboo.

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On a mangé les desserts, une charlotte au chocolat et une galette. Aragorn a été reine, et a choisi pour roi le Grand Blond. On a joué au chabada, tant bien que mal parce que la culture musicale de la plupart des personnes présentes était assez réduite. Pan, Callisto et Celle dont on ne dira pas le nom ont permis de faire durer un peu les choses puisque les autres se sentaient assez heureux quand ils avaient trouvé deux chansons. A minuit 02 -nous avions été un peu distraits- nous avons débouché simultanément le champagne et le champomy et on s'est souhaité bonne année. Mon Ami venu d'Orient nous a quittés, en partie, probablement, parce que nous avions enchaîné deux jeux nécessitant une bonne connaissance du français et de la culture française et que ce n'était pas très sympa pour lui. Mea culpa.

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Nous avons fait deux loups-garou avant que Pan et Celle qu'on ne nommera pas ne nous quittent. J'étais la conteuse du premier, la petite fille du second. Je n'ai pas excellée, mais mes camarades si. En deux tours à chaque fois, les loups ont été tués, par la foule en délire, puis par la sorcière. Je ne sais pas comment nous sommes finalement arrivés à 5h du matin. A 4h30, j'ai proposé un dernier jeu et on a fait un time's up. Mon équipe (Hermès, Aragorn et occasionnellement l'Ange Gabriel) a encore gagné, et de loin, ce qui m'a fait plaisir parce que j'aime ce genre de jeux et que je m'implique toujours à fond ("Quand tu joues tu fais peur", m'a-t-on souvent dit). Et on a installé le campement, composé d'une chauffeuse montée sur une carcasse de canapé, d'un matelas de canapé posé par terre et de trois matelas gonflables.

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Tout le monde a dormi jusqu'à midi le lendemain. On a déjeuné, et rangé, fait un peu de ménage. J'ai été bien aidée par mes invités et je leur en suis reconnaissante. Tout le monde est parti progressivement, au rythme des trains. J'ai raccompagné Callisto, Tata Vivio et l'Ange Gabriel à la gare, et ne suis rentrée qu'à 17h. J'étais crevée, mais heureuse. La fête a bien plu en règle générale, on a bien ri, on s'est couchés tard, ce qui doit indiquer que l'ambiance était au rendez-vous. Mais je suis aussi contente d'avoir pu passer ensuite une gentille soirée bien calme avec Apollon.

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Dès le lendemain matin, j'étais catapultée dans un grande librairie nowherelandaise, j'avais un badge, et les gens s'adressaient à moi comme si j'étais qualifiée pour le travail que je faisais. Mais ceci est une autre histoire. Afin d'éviter votre surcharge cognitive, je vous en parlerai plus tard. Dimanche peut-être, car je travaille tous les autres jours de la semaine. Mon seul congé, c'est aujourd'hui. Et je n'ai pas l'impression d'avoir encore assez de recul pour vous parler de mon expérience. Jusque là, ça s'est bien passé : mes collègues ont été gentils avec moi, j'ai compris à peu près le fonctionnement de l'ordinateur, j'ai réussi tant bien que mal à répondre à toutes les questions des clients. Mais je ne veux pas m'emballer. On va voir comment les autres jours se passent. Je vous tiens au courant. (pour les Nowherelandais, n'hésitez pas à passer me voir : je serai là-bas au moins de 11 à 18h -avec une pause repas entre 13 et 14h/14h30- tous les jours)

Et, au fait, bonne année !

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Commentaires
H
C'tait cooooooooooool ! (oui j'écris juste pour dire ça :D)
L
Pace e salute! <br /> <br /> <br /> <br /> vivement l'article sur ton nouveau travail!
Petites calomnies entre amis
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