Pour mettre les photos de notre mariage, Apollon
Pour mettre les photos de notre mariage, Apollon a voulu acheter un album énorme. Du coup, nous avons décidé d'y mettre également des photos de notre passé commun. Pour ce faire, nous nous sommes replongés dans cinq ans de vie commune. Outre le fait que ce soit plutôt émouvant, la conclusion qui s'impose, c'est que nous nous sommes beaucoup cherchés, en particulier capillairement !
Apollon au début de notre histoire : coupe militaire, chemise par tout temps... et prêt à tout par amour, même à goûter à cette abominable mixture (c'était censé être de la polenta). Photo prise dans mon studio de l'époque.
Apollon dans sa chambre d'étudiant. La révolution du poil libre est en route. Apparition du pull, concept ignoré jusque là. Par contre, c'est mon écharpe...
Dans notre appart rue des alcolos. Une coupe jeune et fraîche et un tee-shirt décontracté.
Dans le parc aux canards. Apollon a entamé une grève du coiffeur.
Toujours rue des alcolos, je prends les choses en mains niveau coiffure.
Déménagement rue du canal, nouveau look pour une nouvelle vie.
Mais pour le Noël chez ma mère, ça a déjà bien repoussé ! La gamme de pulls s'enrichit de nouveaux modèles.
Dans le parc aux chèvres. Le temps se réchauffe et la coupe est raffraîchie ! Ensemble classe chemise/pull léger, le miracle de la mode a opéré !
De mon côté, j'ai aussi connu les changements de looks et le yoyo capillaire.
Longs cheveux ondulés (post-tresses ?) dans la chambre d'Apollon, sac de hippie.
Coupe courte et salopette chez les flamands-pas-roses.
Longs cheveux, boucles naturelles, dans un train.
Dans le parc aux chèvres, nouvelle coupe courte et ensemble classe et coloré.
Devant le canal, l'été revient et mes cheveux sont coupés au carré, agrémentés d'une fleur.
Cheveux mi-longs et look décontracté sur le quai d'une gare.
Dans le parc aux canards cet été. Petite robe fleurie et coupe dégradée.
(Et si vous voulez savoir, en ce moment, mes cheveux sont à peu près comme sur la première photo -la première de moi, hein, pas la première première, je vous rassure-, pas envie de retourner chez le coiffeur !)
Dans notre album, nous avons également inclu, bien sûr, les trois chattes de notre vie (non, ce ne sont pas Bastet, Nym et la mienne, bande de pervers !).
A commencer par la petite D., trop tôt disparue, que j'ai eue à peu près en même temps qu'Apollon (ouais, "avoir Apollon", c'est un peu bizarre comme expression !) et que nous avons donc pratiquement élevée ensemble.
Bon, en fait, j'ai pas de photo bébé alors une photo où elle a l'air petite.
Avec son père, qui porte une de ses fameuses chemises.
Endormie sur mon lit.
Je me souviens du soir où elle est morte. Elle était chez ma mère, parce qu'il y avait une sombre histoire de vacances qui se croisaient et on allait la ramener à Nowhereland plus tard. En pleine nuit, ça devait être un week-end car Apollon dormait avec moi dans mon studio, on a reçu un coup de téléphone de ma mère, pour nous dire qu'elle avait eu un problème cardiaque. On a beaucoup pleuré, cette nuit-là, tous les deux, mais surtout moi et j'étais vraiment soulagée d'avoir Apollon près de moi. C'était la première épreuve qu'on vivait ensemble. Le nom de Bastet, qui en vrai ne s'appelle pas Bastet, c'est un hommage à cette chatte-là, qui adorait jouer avec les bulles de savon (alors que Bastet, cette grosse stupide, en a très peur).
Encore bébé, chez son éleveuse. Ma mère, donc.
Peu après son arrivée, rue des alcolos, assez petite pour tenir dans un bonnet.
Toute jeunette, rue des alcolos toujours.
Après sa fausse-couche et sa stérilisation, très maigre avec un bandage à la patte.
Rue du canal, y'a pas très longtemps, Bastet a repris du poil de la bête et mène une existence paisible.
Après, bien sûr, il y a eu Nym, qui n'a pas attendu que Bastet passe l'arme à gauche pour s'installer.
Minuscule, une ou deux semaines après son arrivée.
Un ou deux mois plus tard, elle prend son autonomie, sous les yeux terrifiés de sa mère (moi, donc, on est d'accord). Vous noterez en arrière-plan le carton qui recouvrait les barreaux de la mezzanine, pour éviter qu'elle ne tombe.
Grand chaton, elle peut enfin regarder par la fenêtre et (re-)découvrir le monde extérieur.
Jeune et mince, en reine des chats sur le lit.
Aujourd'hui, nettement moins mince et nettement moins classe... mais toujours aussi mignonne :)
Et bien sûr, même si elle ne sera pas dans notre album de mariage car ces photos y sont postérieures :
Deux mois.
Deux mois et demi.
Quatre mois et demi.
Cinq mois.
J'aurais d'autres choses à raconter, comme ma première séance de préparation à l'accouchement mais il se fait tard et tout cela fait déjà un beau billet. Je vous parlerai plus tard de mes exercices de périnée, d'Apollon qui visualise les toilettes quand on lui demande de visualiser un endroit agréable et de notre bébé finalement très sociable qui m'a déconcentrée en dansant la samba dans mon ventre pendant deux heures et demi... Bonne soirée !